La ville en FEU
Court-métrage documentaire & musical.
25mn. 2023
Réalisation, image, scénario, montage, son, musique
Julia Maura aka Oxytocine aka oXni
Visible au Palais de Tokyo dans le cadre de l’exposition
La Morsure des Termites (curation Hugo Vitrani)
du 16/06/23 au 7/01/24
“Aux récits qu’ensemble nous construisons
et qui nous reconstruisent chacun.e en échange”
La ville en feu est un regard enflammé sur un brasier collectif qui se répand dans un contexte inflammable.
Invoquée par le mantra rhétorique « Et la rue elle est à qui ? Elle est à nous ! », elle porte les stigmates de son époque sur ses murs : des graffitis aux collages, des gilets jaunes aux mouvements de libération féministe, aux luttes contre les discriminations raciales. L’atmosphère sécuritaire, renforcée par la crise sanitaire, jette de l’huile sur ces flammes qu’elle souhaite étouffer. C’est en 2019 que Pö m’entraine avec ma caméra dans ce mouvement où elle met toutes ses tripes. Alors qu’ensemble nous le construisons, nous ignorons qu’il nous reconstruira chacun.e en échange.
La ville en feu est la tentative de portrait du mouvement de graffiti féministe Douceur Extrême, multitude sans visage dont les membres se voient libéré.e.s par la force et la douceur du collectif.
J’ai cherché chez Pö - figure puissance de la horde - la flamme commune de colère qui s’attise en nous lorsqu’on la voit danser chez les autres. Elle se voit ravivée par le vent d’espoir du mouvement de faire converger les feux en s’embrasant auprès d’autres étincelles.
Ce court-métrage est une étape de travail d’un long métrage en cours de montage et de production. Les élans de colère et d’espoir dont il témoignent soufflent encore aujourd’hui dans les rues de nos villes à feux et à vents.
La ville en feu est un regard enflammé sur un brasier collectif qui se répand dans un contexte inflammable.
Invoquée par le mantra rhétorique « Et la rue elle est à qui ? Elle est à nous ! », elle porte les stigmates de son époque sur ses murs : des graffitis aux collages, des gilets jaunes aux mouvements de libération féministe, aux luttes contre les discriminations raciales. L’atmosphère sécuritaire, renforcée par la crise sanitaire, jette de l’huile sur ces flammes qu’elle souhaite étouffer. C’est en 2019 que Pö m’entraine avec ma caméra dans ce mouvement où elle met toutes ses tripes. Alors qu’ensemble nous le construisons, nous ignorons qu’il nous reconstruira chacun.e en échange.
La ville en feu est la tentative de portrait du mouvement de graffiti féministe Douceur Extrême, multitude sans visage dont les membres se voient libéré.e.s par la force et la douceur du collectif.
J’ai cherché chez Pö - figure puissance de la horde - la flamme commune de colère qui s’attise en nous lorsqu’on la voit danser chez les autres. Elle se voit ravivée par le vent d’espoir du mouvement de faire converger les feux en s’embrasant auprès d’autres étincelles.
Ce court-métrage est une étape de travail d’un long métrage en cours de montage et de production. Les élans de colère et d’espoir dont il témoignent soufflent encore aujourd’hui dans les rues de nos villes à feux et à vents.