Moi, petite entreprise

En ce temps de lutte contre celleux qui rêveraient de nous faire bosser du berceau au tombeau, Moi, petite entrepriseraconte le burn-out de Suzie, que les publicitaires décriraient comme une "ménagère de plus de 50 ans". Au bord du craquage, Suzie - qui a tant baigné dans le néolibéralisme qu'elle l'a bu à la tasse - pense qu'en "travaillant sur elle-même"elle deviendra assez "forte" pour surmonter son surmenage. 




Ce morceau est un track-tract contre la rhétorique de la méritocratie et du développement personnel qui en promouvant l'auto-exploitation cache l'exploitation derrière le vernis de l'auto-accomplissement en nous poussant à "donner le meilleur de nous-même" : mais le donner à qui ?


👁️ Le dysto-clip-maison est une version télétravail de la téléréalité où chacun.e dans son autopen-space met en scène son intérieur et ses faits et gestes et surveille ceux de ses collègues 👀


Diffusion 


Diffusé notament sur
Friction-Magazine et Lundi-Matin


Références


- Pour écrire ce texte je me suis nourri.e notamment du livre « Happycratie » de E. Illouz & E. Cabanas (j’ai le PDF si vous le voulez !)

- « Parasites » de Nicolas Framont qui aborde aussi très bien cette question, il affirme notamment que : « L’impératif de « réussite », celui de « faire des projets » ou de rechercher à tous prix « l’ascension sociale » ou encore l’adhésion à la « valeur travail » se sont imposées même aux plus rebelles d’entre nous » » - aïe j’me suis reconnu.e 

- Le business du bonheur - documentaire Arte de Jean-Christophe Ribot


Crédits


Texte & arrangement & clip OXYTOCINEMix & master Kely Kelyboy 
Prod Niyah Miché