À la croisée de l’art et du militantisme, les graffitis du mouvement Douceur Extrême, portés par les colères et les espoirs de ses membres, interpellent
en prenant les passant.e.s à parti. C’est la libération individuelle à travers la force collective qui apparaît en filigrane chez ces personnages guidés
par des désirs révolutionnaires. Le décor du film est la rue. Plongée dans la nuit elle devient l’espace des « marges ». Le climat social apparaît tel
un stigmate sur ses murs, des graffitis aux collages, des mouvements de libération féministes aux luttes contre les discriminations raciales, le tout
dans une atmosphère sécuritaire renforcée par la crise du COVID19.
